• L(in)sécurité : Un champ de bataille

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    sa photo.
    3 h · 
     
     
    Photo de Flores Magon.
     
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    "  Comment les aristocrates et les grands bourgeois éduquent-ils leurs enfants ? Quel est le rôle de la femme au sein de cette classe sociale? Comment se rencontrent-ils et se marient-ils? Quels sports et quels loisirs pratiquent-ils? Jean-Christophe Rosé s'est associé à deux sociologues, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, auteurs de plusieurs livres sur le sujet, pour tenter de répondre à ces questions. Des châteaux de l'Oise aux salons parisiens des clubs les plus chics, les grands bourgeois s'emploient assidûment à maîtriser leur environnement géographique et social. Ils se protègent des autres, quitte à former parfois des ghettos. "

     

    Photo de Stéphane Nouzarède.

    Les Inconnus Auteuil Neuilly Passy les inconnus dans le ghetto , Photo de Stéphane Nouzarède : Dans les ghettos du gotha - 1 - par apocalyptique00

    "Le président des riches."
    Durant la Guerre des classes, deux sociologues  de combat spécialistes de l'aristocratie et de la bourgeoisie françaises analysent les affaires de la présidence Sarkozy.  Gage de qualité, le Figaro décrit l' enquête sur le "président des riches" comme " un pamphlet qui, sous le couvert d'une pseudo-enquête scientifique, relève du règlement de comptes partisan.

    "Le président des riches." Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy.   Par  Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon.
     
     
     
     
    Photo de Alexandre Girardot.

    Et nous n'avons pas oublié les tas d'urgences !!

     

    Dans Les Marchands de la ,peur Altman ( Alain Bauer)  : Je regrette de vous dire que non. Les riches sont bien pauvres en la matière. La peur est rare, voyez vous. La vraie peur, celle que l'on peu s'identifier, celle qui vous frôle au point de vous cure la peau, celle qui entre dans la mémoire et y tourne en boucle toute la nuit. Et pourtant cette idée là est vitale. Dans nos société de liberté, c'est la seule chose qui fait tenir les gens ensemble. Sans menace, sans ennemi, sans peur, pourquoi voudriez vous obéir, pourquoi travailler, pourquoi accepter des ordres ? Croyez moi un bonne ennemi est la clé de voute d'une société équilibré. Cette ennemi là, nous n'en avons plus » .Dans l'express intitulé : « Comment les Etats-Unis ont tué Ben Laden - L'Express  . Les attentats, vous savez sans ennemi. L'essentiel n'est pas là. Il ne suffit pas que se perpétuent des formes de la tragédie, il nous faut des héros pour les interpréter.

     

     Don't think : Consomme _ Par Enkolo le 

     

     Le travail à tout prix ? le medef - volo Par Enkolo dans Accueil le 

    Photo de Luko.

     

    n Violences policières ! 

    La télévision a montré comment, à Paris, des policiers avaient frappé un lycéen manifestant contre la loi El Khomri. Tenu au sol par deux policiers, un troisième lui avait fracturé le nez d'un coup de poing. On a aussi vu à la télé la police matraquer de jeunes manifestants lycéens dans d'autres villes. Coïncidence ? Des témoins rapportent maintenant comment à Sivens, fin 2014, un gendarme a tiré une grenade, qui a tué un jeune de 21 ans qui n'avait pas jeté de pierres et alors qu'il levait les mains. Sous le coup de l'émotion, après les attentats de janvier et novembre 2015, la cote de la police avait grimpé. Sous les coups de matraque, les choses changent.

    Mais ce jeudi 24 mars, les cris des jeunes qui m’ont fait me précipiter à la fenêtre de cette même rue aux alentours de dix heures du matin étaient d’un tout autre ordre : c’étaient des cris de détresse. 

    En effet, un jeune garçon de 14 ou 15 ans, de type européen, dont la frêle constitution me laisse penser qu’il aurait pu être tout aussi bien collégien que lycéen, était en train de se faire passer à tabac sur la chaussée devant la Maison des associations par au moins 4 policiers, lesquels s’acharnaient sur lui à coups de matraques, deux d’entre eux le frappant sur le corps et en plein visage, tandis que deux autres le rouaient de coups de pieds, d’abord dans les jambes pour le faire tomber - à deux reprises - puis dans les flancs alors qu’il était déjà à terre. Je suis aussitôt intervenue en criant par la fenêtre, mais ils ne m’entendaient pas tant il y avait de bruit autour. De force, ils ont relevé le garçon complètement sonné, titubant, et l’ont emmené. 

    Le temps que je rédige un bref compte rendu de ce que j’avais vu en regrettant de ne pas avoir filmé la scène, le tumulte était à nouveau à son comble dans la rue. Et moi à ma fenêtre : un peu plus loin, sur le trottoir, c’était au tour d’une jeune fille de subir les assauts des forces de l’ordre : des coups de matraque provocant sa chute, puis l’acharnement sur son corps alors qu’elle avait chuté. Je leur criais en vain d’arrêter. 

    Pendant ce temps-là, la foule des lycéens chargée par les autres policiers et CRS (dont une bonne partie en civil) courait vers l’avenue Secrétan - où la fameuse vidéo a apparemment été tournée - et ceux qui étaient en queue de peloton étaient frappés à la nuque et au visage par les matraques. Je n’oublierai jamais ce coup reçu à la tempe par l’un d’entre eux qui s’était retourné juste pour dire à ses agresseurs : "hé, tranquille, mec". Quant à moi, je criais toujours : "arrêtez, vous n’avez pas le droit, je vous préviens, j’ai tout vu", alors l’un des policiers s’est retourné pour m’intimer de me mêler de ce qui me regardait. Je lui ai dit que le sort de ces jeunes me regardait. Il m’a menacée, matraque au poing, de monter jusqu’à mon étage. 

    Je suppose que la brigade a dû être rappelée (probablement après l’ultime agression qui a été filmée) car soudain, les forces de l’ordre se sont volatilisées et le calme est revenu. J’ai juste eu le temps de photographier le sang frais sur le trottoir avant le passage de la camionnette de nettoyage".

    Une habitante du quartier

     
     
      

     

    Seulement un mauvais rêve ?
     
     INFOGRAPHIE - Alors que le gouvernement hongrois a annoncé la fermeture de sa frontière avec la Serbie et le début de la construction d'une barrière anti-immigration, Le Figaro liste les principaux murs du monde.
    Cliquez ici pour agrandir l'infographie

    PAGANI - Extrait de Et nous jetterons la mer derrière vous : « Seulement un mauvais rêve ?
     Les temps changent(la terre en 2075) film complet en français, HD! 

     

    Extrait "Les départs des despérados se sont accentués et plus de la moitié meurt ou sont bloquer à la frontière de Globalia par les milices privatisé ( le FN en Francia avait déjà mis en pratique ce mode opérationnel) car elle était plus flexible et moins regardante, du moment qu'elle était payé agir pour de grands conglomérats ou politiciens ou vice et versa, car la ligne est très fluctuante."

     

     
    Dans l'émission du lundi 20 juillet 2015, selon 
    Bernard Cazeneuve : "Il faut des contrôles systématiques aux frontières"
     

    Ce lundi à 22h40, Stéphane Haumant nous proposera sur Canal+ dans "Spécial Investigation"Frontières : la grande illusion" une enquête de Guillaume Pitron pour Capa.
     
    Des centaines de milliers de réfugiés affluent en Europe depuis les "printemps arabes" et la guerre en Syrie. Aux quatre coins de l'Union, des dispositifs se mettent en place pour bloquer les migrants : murs, grillages, barrières électroniques, projets de surveillance par drones. Des programmes de plusieurs milliards, inspirés des expériences américaines, à la frontière du Mexique.
     
    Ces remparts sont-ils efficaces ? Economiquement viables ? Guillaume Pitron a rencontré les industriels qui mettent au point les dispositifs, les passeurs qui les contournent et les élus qui votent les budgets.

    Il décrypte également les stratégies du complexe militaro-industriel, qui a trouvé dans le contrôle des migrants, un nouveau débouché pour ses produits high tech.
     
    Pour SPECIAL INVESTIGATION, Guillaume Pitron a enquêté sur un mirage : celui d'une Europe "bunkerisée", qui parviendrait à contrôler toutes les entrées sur son territoire.

     
     

     

     
     

    L'empilement des lois antiterroristes selon le Monde Diplomatique 
    Depuis 1986, le Parlement français n'a cessé de renforcer l'arsenal judiciaire contre le « terrorisme ». Plusieurs mesures rognant les libertés publiques et annoncées comme provisoires ont été par la suite entérinées définitivement. Les lois d'urgence décrété par le gouvernement français sous couvert de lutte contre le terrorisme autorise le retour au contrôle aux frontière, le contrôle de tout opposant sous le dossier S allant de S12 à S16 selon le degrés de " dangerosité ( mais il rassemble aussi les hooligans ou tout mouvement jugé comme " dangereux". Les facilités accélérées pour contrôler tout individu peu tomber a point nommer alors que va débuter deux grands sommets ( la Cop 21 et le G20). Cela risque d'augmenter la répression contre tout militants alter - internationaliste, alors que la loi de non rassemblement peu être évoqué. 

    A lire L'empilement des lois antiterroristes - Le Monde diplomatique

    uite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la situation sécuritaire et répressive a pris une dimension très particulière. Interdictions de manifestations, perquisitions administratives, gardes à vue : l'usage politique fait par le gouvernement de l'état d'urgence a conduit ces derniers jours à la multiplication des interventions dans des milieux militants – notamment écologistes – et à de nombreuses assignations à résidence pour motifs politiques. Notre organisation n'est pas en reste : une maraîchère bio et son compagnon ont subi une perquisition à leur domicile en Dordogne, sans que rien ne le justifie, tant au préalable que par la suite. De même, une réunion publique a été interdite dans le Val-de-Marne.Partout en France, les squats et les militants syndicaux, politiques ou associatifs, sont frappés par les mesures dérogatoires au Droit qu'implique l'état d'urgence.


    Les chiffres sont éloquents : moins de 10% des perquisitions administratives ordonnées par les préfets ont abouti à des interpellations. Il est donc évident que l'objectif de l'état d'urgence est bel et bien de réprimer le mouvement social dans un contexte intérieur et international particulièrement tendu.
     
    Sur le plan intérieur, le gouvernement cherche à pratiquer la politique de la peur pour museler les opposants à sa politique antisociale qui ne cesse de détruire tous les acquis sociaux, allant jusqu'à vouloir réduire le code du travail à sa plus simple expression. Afin d'asseoir sa politique internationale hyper agressive et guerrière, il s'efforce de faire taire toutes les voix discordantes dans l'union nationale qu'il tente d'imposer, notamment autour de la COP 21 en interdisant toutes les manifestations initiées par la société civile. C'est ainsi qu'il faut analyser les affrontement de ce dimanche 29 novembre à Paris. Ils ne sont que la conséquence de l'interdiction de manifester formulée par les autorités, leurs donnant ainsi prétexte de réprimer les manifestant-e-s ayant osé braver l'interdiction et se retrouvant interpellé-e-s par dizaine, voire par centaines, sans compter les centaines de contrôles d'identités. La CNT exprime toute sa sympathie et sa solidarité à ces camarades, elle exige leur libération immédiate et qu'aucune poursuite ne les vise !


    En termes de politique étrangère, après avoir invité en janvier dernier les pires dictateurs de la planète, voilà que le président de la République s'en va avec son bâton de maréchal frapper à toutes les portes  Mais il est vrai que la France a communiqué publiquement son intention de déroger à la Charte européenne des droits de l'Homme... Elle le fait déjà sur son sol en frappant son propre peuple et notamment ses classes populaires, pourquoi se gênerait-elle ailleurs ?
     
    La CNT s'étonne du maintien de grandes manifestations sportives et des marchés de Noël ainsi que de l'ouverture des centres commerciaux – toutes activités générant de gros profits – alors que dans le même temps, les droits syndicaux, politiques et démocratiques sont menacés, voire déjà suspendus.
     
    Fière de son histoire et héritière de celles et ceux qui ont participé aux combats pour la liberté tout au long de ces dernières décennies Notre solidarité n'est pas et ne sera jamais nationale. Elle est internationale et cohérente entre nos désirs de vie ici et le respect de la vie des autres là-bas.

     
    Lire la suite
     


    A lire 
    : Vers un État d'Exception Permanent , Le business de la peur / intégrale , They live , 
    Etat d'urgence - coup d'état - permanent , 
    Articles de l-indigne taggés "globalia" - l'indigné Révolté- Skyrock.com , L'empilement des lois antiterroristes , Un œil sur vous, citoyens sous surveillance" ARTE

    LIRE AUSSI:
    » Migrants : la Grèce peine à mettre en œuvre l'accord UE-Turquie

     

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