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    Nikola Balon à 
    4 h · 
     
     
    Photo de Nikola Balon.
    Les anarchistes, pas 1 sur 100 et pourtant ils existent !!

     

     

    Devenir fasciste, avec la confusion, c’est possible !...

     

     

     

    Le journaliste antifasciste Yannis Youlountas décrit avec humour et par étape le processus qui amène certainEs à se jeter dans les bras de l'extrême droite, à confondre lutte sociale et posture, pensant ainsi s'opposer au "système" alors…
    LAHORDE.SAMIZDAT.NET
     

    Marine LePen Nord pas de Calais en tête avec + de 40% des voix.
    Marion Maréchal - LePen en PACA en tête avec 42% des voix.
    Faudra pas venir pleurer dans 6mois, le fascisme n'apportera rien de bon, vous pourrez dire adieu à la liberté. Après s'en être prit aux migrants, aux sdf, aux chômeurs, aux étrangers ( tout ce qui est pas assez blanc et pas assez Français pour elles .... ) et à la classe ouvrière ce sera autour de tous ceux qui sont pas assez riches pour elles, de tous ceux qui ne pensent pas comme elles, .... et très vite vous verrez le piège du fascisme se refermer sur vous et vous viendrez pleurer .....

     
    Photo de Nikola Balon.
     

    contre le nationalisme et toutes les différentes formes de fascismes:
    .......................................

    "Quelles seraient les raisons principales de la naissance et, surtout, des succès du fascisme ?

    Pour ma part, j’en conçois trois, que je considère, dans leur ensemble, comme raisons fondamentales de son triomphe.

    1. Raison économique. Elle est assez nette et généralement bien comprise. En quelques mots la voici : le capitalisme privé (dont la base économique est la libre concurrence des appétits pour le maximum de profits, et dont l’expression politique est la démocratie bourgeoise) est en pleine décomposition, en pleine faillite. Violemment attaqué par tous ses ennemis, de plus en plus nombreux, il s’écroule dans la boue, dans le crime, dans l’impuissance. Les guerres, la crise, les armées de chômeurs, la misère des masses, face à l’abondance des richesses matérielles et à la possibilité illimitée de les augmenter encore, démontrent cette impuissance du capitalisme privé à résoudre les problèmes économiques de l’époque.

    D’une façon de plus en plus générale, on est, aujourd’hui, conscient de son agonie, de sa mort imminente. Alors instinctivement ou sciemment, on pense à lui substituer un capitalisme nouveau modèle, dans l’espoir que ce dernier pourra « sauver le monde ». On pense - une fois de plus dans l’histoire humaine - à la haute mission d’un Etat fort, tout-puissant, à base dictatoriale. On pense à un capitalisme d’Etat, dirigé par une dictature « au-dessus des intérêts privés ». Telle est la nouvelle orientation du capitalisme qui alimente le mouvement fasciste économiquement.

    2. Raison sociale. Elle est aussi très nette et, généralement, bien comprise. La faillite du capitalisme privé, avec toutes ses conséquences effroyables, crée une situation nettement révolutionnaire. Les masses, de plus en plus malheureuses, s’agitent. Les courants révolutionnaires gagnent du terrain. Les travailleurs organisés se préparent, de plus en plus activement, à combattre le système qui les écrase au profit de bandes de malfaiteurs. La classe ouvrière, librement et combativement organisée (politiquement, syndicalement, idéologiquement) devient de plus en plus gênante, de plus en plus menaçante pour les classes possédantes.

    Ces dernières se rendent compte de leur situation précaire. Elles ont peur. Alors, instinctivement ou sciemment, elles cherchent le salut. Elles s’efforcent de maintenir, à tout prix, leur situation privilégiée, basée sur l’exploitation des masses laborieuses. Il importe surtout que ces dernières restent un troupeau exploité, salarié, tondu par les maîtres.

    S’il est impossible de maintenir le mode d’exploitation actuel, il faudra changer le mode (ce qui n’est pas grave), pourvu que le fond reste. Les maîtres d’aujourd’hui pourront rester tels s’ils acceptent de devenir membres d’un vaste appareil dirigeant, économique, social et politique, essentiellement étatiste. Or, pour réaliser cette nouvelle structure sociale, il faut disposer, avant tout, d’un Etat omnipotent, mené par un homme fort, un homme à poigne, un dictateur, un Mussolini, un Hitler ! Telle est la nouvelle orientation du capitalisme qui alimente le fascisme socialement.

    3. Raison psychologique (ou idéologique). La raison fondamentale des succès fascistes et de l’impuissance des forces émancipatrices est, à mon avis, l’idée néfaste de la dictature.

    Je dirai même plus. Il existe une idée répandue à un tel point qu’elle est devenue presque un axiome. Des millions et des millions d’hommes s’étonneraient, aujourd’hui encore, si on la mettait en doute. Mieux encore : bon nombre d’anarchistes et de syndicalistes ne la tiendraient pas, eux non plus, pour suspecte. Pour ma part, je la considère comme foncièrement fausse. Or, toute idée fausse acceptée comme juste est un grand danger pour la cause qu’elle touche.

    L’idée en question est celle-ci : pour gagner dans la lutte et conquérir leur émancipation, les masses travailleuses doivent être guidées, conduites par une « élite », par une « minorité éclairée », par des hommes « conscients » et supérieurs au niveau de cette masse.

    Qu’une pareille théorie - qui, pour moi, n’est qu’une expression adoucie de l’idée de dictature car, en fait, elle enlève aux masses toute liberté d’action et d’initiative -, qu’une pareille théorie soit préconisée par des exploiteurs, rien d’étonnant. Pour être exploitées, les masses doivent être menées et soumises comme un troupeau. Mais qu’une telle idée soit ancrée dans l’esprit de ceux qui se prétendent émancipateurs et révolutionnaires, c’est un des phénomènes les plus étranges de l’histoire. Car - ceci me paraît évident - pour ne plus être exploitées, les masses ne doivent plus être menées.

    Tout au contraire : les masses travailleuses arriveront à se débarrasser de toute exploitation seulement lorsqu’elles auront trouver le moyen de se débarrasser de toute tutelle, d’agir par elles-mêmes, de leur propre initiative, pour leurs propres intérêts, à l’aide et au sein de leurs propres et véritables organismes de classe : syndicats, coopératives, etc., fédérés entre eux.""

    Voline

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    Déchéance de nationalité : Quand le gouvernement s’installe sur le terrain de la droite extrême

    Contre toute attente, et contre toute l’histoire et les valeurs des républicains de gauche, le gouvernement a décidé de permettre la déchéance de nationalité…
    HUMANITE.FR
     

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    HEBDO N° 1308 DU 25 nov 2015
    Après le 13 novembre : un autre monde
     
    LIRE EN LIGNE   TÉLÉCHARGER

     Cher-e-s camarades,

    Rudes sont les étapes, elles ne seront point éternelles ; ce qui est éternel c'est le progrès, mettant sur l'horizon un idéal NOUVEAU, quand a été atteint celui qui la veille semblait utopie." Louise Michel (Londres, 20 Mai 1898)

     Jean-Christophe Rufin, Globalia. Gallimard, Paris 2004 ; réédition, Paris: Gallimard, 2005, 499 p.

     

     A lire : Le cauchemar climatisé continue - Citoyenactif 20/02/2014

     

     

     
    Photo de Flores Magon.
    Flores Magon a partagé sa photo.
     

    Le terrorisme, spontané ou provoqué, justifie que les autorités chargées de la « Protection sociale » disposent d’un pouvoir absolu. Cette exception remarquable aux principes affichés de la société globalienne est théorisée ainsi dans le livre: 

     

    « Chacun est libre de ses actes. Or, la tendance naturelle des êtres humains est d’abuser de leur liberté, c’est-à-dire d’empiéter sur celle des autres. LA PLUS GRANDE MENACE SUR LA LIBERTÉ, C’EST LA LIBERTÉ ELLE-MEME. Comment défendre la liberté contre elle-même ? En garantissant à tous la sécurité. La sécurité c’est la liberté. La sécurité c’est la protection. La protection c’est la surveillance. LA SURVEILLANCE, C’EST LA LIBERTÉ.  

    Mesures de sécurité renforcées, intensification des frappes en Syrie, fermeture des frontières… Depuis les attentats du 13 novembre, François Hollande l’a annoncé : “la France est en guerre”. Une déclaration qui ne fait pas l’unanimité dans la presse internationale.

    • La France et l’Europe sont au cœur de toutes les attentions. Les réfugiés montrés du doigt, les failles de l’espace Schengen dénoncées. L’Union européenne résistera-t-elle à cette crise ? Les membres de l’UE sont-ils prêts à trouver une riposte commune contre Daech ? 

     


    • Toute la semaine, les éditos, analyses, reportages se sont multipliés à l’étranger pour décrire un monde en plein bouleversement en termes de libertés publiques, de diplomatie, de stratégie au Moyen-Orient… Ces bouleversements sont au cœur de notre dossier qui reprend, notamment, Le Quotidien d’OranPoliticoSpiked, la Süddeutsche Zeitung, en passant par ShaffafLe Daily TelegraphDakar Actu, etc.
     

     

     un lienLa déchéance de nationalité provoque un malaise à gauche
    Le cercle des mécontents dépasse cette fois-ci largement l’habituel groupe des frondeurs du PS.
    LEMONDE.FR
     

    Donc, aux régionales, pour "faire barrage au FN", on nous demandait de voter pour le PS, qui, quand il gouverne, mène une politique qui fait le bonheur du FN. Mouais... Donc, logiquement, il faut faire barrage au PS.

     
    Photo de Bob Solo.
    la photo de Michel Etievent dans le groupe j'aime pas les fachos et je t'emmerde.
    4 h · 
     
     

    L'Assemblée nationale populaire, qui fait office de parlement en Chine, devrait adopter dimanche une nouvelle loi antiterroriste controversée, malgré les critiques qu'elle suscite pour le respect des libertés individuelles. Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, l'Assemblée précise qu'une conférence de presse consacrée à ce texte sera organisée dimanche à l'issue de la dernière session législative de l'année.

    Le projet de loi antiterroriste exige notamment des sociétés de technologie de l'information qu'elles permettent aux agences de sécurité gouvernementales d'accéder aux données sensibles des utilisateurs grâce à des "chevaux de Troie" ou en leur livrant leurs clés de cryptage. Ce texte a suscité de vives critiques de la part des sociétés concernées mais aussi aux Etats-Unis, Barack Obama ayant directement abordé la question avec son homologue Xi Jinping.

    Mais Pékin a justifié l'adoption du texte par la nécessité de protéger les "victimes du terrorisme et de l'extrémisme", le ministère des Affaires étrangères expliquant que les sociétés informatiques n'ont pas à s'inquiéter et que Washington ferait mieux de lutter contre le terrorisme plutôt que de se mêler des affaires intérieures chinoises.

    Les associations de défense des droits de l'homme estiment que le gouvernement chinois surévalue fortement la menace que représenteraient les extrémistes de la minorité musulmane ouïghoure dans la province occidentale du Xinjiang pour justifier sa politique répressive.

     
    Photo de Alternative Libertaire Nantes.
    une Page.
     

    Bienvenue aux camarades de Meurthe-et-Moselle (54) sur FB.

     
    Organisation politique
    Photo de Alternative Libertaire 54.
    Alternative Libertaire 54
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    Sources :

    Chine: une loi antiterroriste bientôt adoptée


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    la publication de Rodolphe Urbs.


     
     
     
    Photo de Rodolphe Urbs.
     

    Dessin pas pris

     

     A coté de Daesch, Bachar el Assad et Poutine ont l'air de minus

    La résolution 2254 sur la Syrie votée le 18 décembre à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations Unies marque le début d’une unité retrouvée de la communauté internationale et relance un processus diplomatique jusqu’alors en panne. Mais, au-delà du consensus, ce plan de paix est-il crédible ? Si l’initiative russo-américaine semble avoir été saluée par l’ensemble des acteurs, qu’en est-il sur le terrain et la position des acteurs locaux et régionaux ? Pour y voir plus clair, deux spécialistes de la Syrie apportent leurs éclairages : Myriam Benraad, chercheuse à l’IREMAM et à la FRS, spécialiste du Moyen-Orient et Manon-Nour Tannous, docteur en Relations internationales de l’Université Paris II et chercheur associé au Collège de France :

     

    Syrie : pour les acteurs locaux et régionaux, la paix est encore loin, par Myriam Benraad. La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU va se heurter à une série d’obstacles qui compromet gravement son application et risque de déboucher sur encore plus de chaos en Syrie.

    Une résolution qui marque le retour d’une régulation en Syrie, par Manon-Nour Tannous. La résolution 2254 est une nouvelle illustration de saisine par le haut de la crise syrienne. Elle est le résultat d’une implication croissante des puissances régionales et internationales dans une crise où le régime et l’opposition ont recherché des relais extérieurs à même de renforcer leur position interne.

    Je penche d'avantage sur l'avis, assez pessimiste de la situation évoqué par Myriam Benraad " S’il est compréhensible, voire apaisant, l’optimisme des derniers jours ne doit toutefois pas aveugler en omettant de souligner l’ampleur des obstacles qui se posent concrètement à la mise en œuvre pratique d’un tel plan de paix", " À maints égards, les termes du conflit n’ont guère évolué depuis le printemps 2011, le point d’achoppement premier de tout processus de paix et de transition concernant le sort réservé à Bachar Al-Assad"

     

    La Russie aurait commencé à s'entendre avec les YPG kurdes de Syrie afin de couper le passage entre l'Etat Islamique et la Turquie, ce qui changerait considérablement la donne stratégique. Nous avions déjà plusieurs fois évoqué ce qui n'était alors qu'une possibilité ; grâce à l'incident du Sukhoi, celle-ci se mue peu à peu en certitude, au grand dam du sultan qui risque de regretter longtemps, très longtemps son coup de folie. [...]

    Si les "Kurdes est" de Kobané n'ont pas encore bougé ni franchi l'Euphrate, les "Kurdes ouest" ont fait mouvement et engagé la bataille dans la plaine au nord d'Alep... soutenus par les bombardements russes ! Les YPG ont pris le contrôle de plusieurs villages à un jet de caillou de la frontière turque, mettant en péril l'approvisionnement d(Al Qaeda, Ahrar al Cham). Ce qui se profile à l'horizon est un mouvement en tenaille entre les "Kurdes est" franchissant l'Euphrate et les "Kurdes ouest", le tout protégé par les fameux S-400 russes qui vont abattre comme des mouches les avions turcs qui s'aventureraient dans la région.

    Les Américains, embringués dans des alliances totalement contradictoires, sont paralysés et ce diable de Poutine en profite avec délice. Si Moscou soutient les YPG, Washington ne pourra non seulement rien faire, mais même rien critiquer, puisque ces milices kurdes sont ses alliés théoriques. Une fois de plus, Barack à frites verra avec horreur les Russes débaucher ses propres associés.

    Car Vladimirovitch voit plus loin. Il a appelé Assad et le PYD (parti kurde chapeautant les YPG) à s'unir. Les Kurdes sont preneurs depuis un certain temps ; jusqu'ici, c'est Assad qui n'était pas très chaud, mais il est l'obligé de Moscou depuis la campagne aérienne lancée il y a deux mois. ."

     
    CHRONIQUESDUGRANDJEU.COM|PAR OBSERVATUS GEOPOLITICUS
     
     

     Les bombardements effectués par la Russie en Syrie pourraient équivaloir à des crimes de guerre en raison du nombre de civils tués dans les frappes russes, estime aujourd'hui Amnesty International en parlant de violation du droit humanitaire.


    "Les frappes aériennes russes en Syrie ont tué des centaines de civils et provoqué des destructions massives dans des zones habitées, touchant des maisons, une mosquée et un marché animé, ainsi que des centres de soin, lors d'attaques où les faits montrent qu'il y a eu violation du droit humanitaire international", écrit Amnesty dans un nouveau rapport.

    La Russie a entamé le 30 septembre une campagne de bombardements aériens en Syrie, en disant vouloir aider le principal allié du Kremlin au Moyen-Orient, le président Bachar al Assad, à battre le groupe djihadiste Etat islamique et d'autres organisations extrémistes.

    Moscou a démenti vigoureusement à plusieurs reprises avoir atteint des civils, disant veiller soigneusement à éviter de bombarder les zones d'habitation.

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     la publication de Esprit des Esprits dans le groupe guérir la planete.
     
     
     
    Photo de Esprit des Esprits.
     

     

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    Les frappes menées par la Russie en Syrie ont fait 2132 morts, dont près d'un tiers de civils, depuis le début de l'intervention militaire de Moscou le 30 septembre, a indiqué aujourd'hui l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces raids ont tué 598 membres du groupe Etat islamique (EI), et plus de 824 combattants du Front Al-Nosra, branche locale d'Al-Qaïda, et d'autres groupes rebelles, a précisé l'OSDH.

    L'ONG, qui dispose d'un vaste réseau de sources médicales et de militants en Syrie, a par ailleurs recensé 710 victimes civiles, dont 161 enfants de moins de 18 ans et 104 femmes. La Russie, intervenue dans le conflit pour venir en aide au régime de Bachar al-Assad, affirme viser l'EI et d'autres groupes «terroristes», c'est-à-dire opposés au pouvoir. Mais les Occidentaux et les militants l'accusent de concentrer ses bombardements sur les rebelles qualifiés de «modérés». 

    Du côté de l’opposition politique et armée, principalement sunnite et très morcelée malgré la désignation récente à Riyad d’un coordinateur - Riad Hijab, ancien premier ministre ayant fait défection - supposé unifier ses rangs et la représenter lors d’éventuels pourparlers, on réclame toujours le départ d’Assad comme condition à toute forme de transition politique. Au-delà de leurs clivages, la majorité des forces présentes considère le président syrien comme l’élément clé du problème, le plus criminel, aucune « solution » n’étant possible sans son retrait. Les groupuscules djihadistes, à commencer par l’organisation État islamique qui n’a jamais inscrit sa lutte dans une perspective nationale syrienne mais bien panislamiste, rejettent l’idée d’un cessez-le-feu et les plus ouverts au dialogue, à défaut d’être « modérés », refuseront catégoriquement un compromis politique avec la capitale qui signifierait un tarissement de leur base populaire, pour ne pasdire un véritable suicide militaire. Quant à l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar, sponsors extérieurs ne jouant pas tous avec les mêmes cartes, ces États restent fermes sur le principe d’une Syrie future débarrassée d’Assad, tout en percevant d’un mauvais œil la notion d’une période transitoire qu’il pourrait précisément manipuler pour se régénérer. En l’état, il est malaisé d’imaginer comment la communauté internationale peut influencer ces antagonismes profonds tant les enjeux du conflit en cours pour la Syrie mais également pour ses voisins sont grands.Indiscutablement, Bachar Al-

    Assad a réussi à tirer un bénéfice stratégique du chaos qu’il a lui-même longtemps nourri pour se présenter, non seulement auprès d’une frange de sa population martyrisée, mais également auprès de certains détracteurs, comme un symbole d’ordre et de continuité, la dernière forme d’autorité rémanente en Syrie. Pour ses fidèles, « reconstituer » le régime se veut donc préférable à un plongeon plus vertigineux dans l’inconnu, quelles que soient les pertes humaines engagées. Les milices stipendiées par le régime sont parvenues à s’imposer dans toutes les zones placées sous leur tutelle. L’Iran et ses relais régionaux ne peuvent quant à eux se passer de la présence de Bachar Al-Assad pour la sauvegarde vitale de leurs intérêts, et il est probable qu’ils se battront jusqu’au dernier souffle pour sauver à la fois sa personne et les derniers lambeaux du « régime ». Outre offrir des garanties tangibles sur le terrain, cette option est la moins coûteuse et incertaine à leurs yeux. Dans ces conditions, la lutte à mort engagée de longue date entre Damas et ses adversaires désignés – mais aussi, et plus silencieusement, au sein de chaque camp – risque fort de durer.

     


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    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?

    (dessin de Joann Sfar )

     
    Photo de Mélanie Pehr.
     

    j’ai pensé à la chanson : Elle est belle la France, par les Fatals Picards. Cela m’amène au documentaire que j’ai vu dimanche suivi d’un débat

    Devant les scores du FN en PACA et Nord Vaucluse : Cela m’amène au documentaire projeté dimanche Mains brunes sur la ville : Reportage sur la gestion d'une municipalité par le FN.

     
     
     
     
    Ces deux docs sont intéressants a plus d'un titre : Ils montre la stratégie planifié du FN a courtiser les classes populaires a Hennin Beaumont avant de l'étendre aux reste de la France et le deuxième montre les déboire dans la gestion de la ville ( prototypes d'autres déboires ailleurs).
     
     
     
    front républicain.jpg
     
     Cependant, cette déclaration est assez peu amène sur le rôle des élus d’opposition dans une assemblée territoriale. D’ailleurs, mandat après mandat depuis 2001, l’opposition de droite à Lille n’a eu de cesse de dénoncer le manque de considération de la maire à son égard. L’entretien publié ce mercredi ne risque pas d’arranger les choses. 

    « Tant pis, nous serons républicains pour deux »

    « Une nouvelle fois, les centristes se sont tus »

    « Courir l’air du temps, c’est pas le sujet »

     

    "Toujours aussi ignoble le nabot. Avec des déclarations comme ça qu'il ne vienne pas pleurer si le FHaine siphonne une partie conséquente de son électorat". Sarkozy : «Le vote pour le Front national n'est pas immoral»  Comment Sarkozy a rendu possible la dérive raciste à droite . 

     
     
    Photo de Tony Morelle.
    la publication de Tony Morelle.

     "NON c'est pas comme ça qu'ça s'passe, c'est pas passe-moi la salade, j't'envoie la rhubarbe!!" 
      
     
     
    Photo de Alain Gaudin.
     
     

    "Ni le PS, ni la droite, ni Gattaz n’ont la moindre crédibilité lorsqu’ils dénoncent les promesses sociales du FN. C’est seulement dans les luttes sociales réelles et dans les grèves que le FN se démasque, toujours prompt à condamner les grévistes et les syndicalistes. C’est sur ce terrain là que nous pouvons faire reculer le FN et nous nous y employons non seulement à la veille de quelque élection mais toute l’année."

     

     

     En trente ans en France, depuis les premiers intellectuels à nier les clivages de classe, l’opposition dominants contre dominés a été remplacée par le clivage des favorisés face à la France qui se lève tôt. La gauche libérale a favorisé une droite décomplexée permettant à son tour la dédiabolisation des idées xénophobes. Et les médias s’en amusent pour faire le buzz.

    C’est pourquoi nous n’acceptons pas les leçons de « civisme » distribuées à la volée par les médias et les partis dominants. La moitié des français en droit de voter s’abstiennent. Et plus de 70% dans les villes les plus pauvres de Seine-Saint-Denis. Notre problème est de transformer ce rejet de la farce électorale en force constructive, résistante et autogestionnaire.

    Nous ne le ferons pas avec nos seules forces. Avec notre proposition de front anticapitaliste, nous nous adressons largement aux militants et militantes déjà organisés dans divers partis comme à celles et ceux qui ne se retrouvent dans aucune organisation politique. Un front pour développer les luttes contre l’exploitation patronale et toutes les injustices, toutes les discriminations.

    Personne n’est en trop pour reconstruire un rapport de force favorable au camp des travailleurs et des travailleuses, à l’émancipation, aux valeurs d’égalité et de solidarité. C’est pourquoi, au lendemain du 1er tour des élections régionales, nous proposons de refuser de diviser un peu plus les anticapitalistes à propos du second tour. Aussi Alternative libertaire affirme comprendre celles et ceux qui vont une nouvelle fois refuser de participer à la mascarade électorale ; et comprendre aussi celles et ceux qui feront le choix, dans les régions concernées, de faire barrage à une victoire de l’extrême droite.

    Ce qu’il faut, c’est agir ensemble plus fort dès demain dans les entreprises et dans les quartiers.

     une autre Ta colère est légitime

     

    un lien.

    Un «rassemblement anti-extrême droite» sera organisé jeudi après-midi sur la place Dalton, à Boulogne-sur-Mer, à l’initiative d’un groupe [...] -…
    LAVOIXDUNORD.FR|PAR LA VOIX DU NORD
     

    Sources:

    Le PS et les Républicains paniquent à l’idée de perdre leurs sièges au bénéfice du monstre. Un monstre qui a prospéré sur leurs politiques…
    ALTERNATIVELIBERTAIRE.ORG
     

    Alternative libertaire, le 7 décembre 2015 

    Le barrage à l'extrême droite, c'est dans les luttes sociales et solidaires - L'Indigné Révolté

    un lien Tagadagones en concert : " La jeunesse emmerde le front nationale"

     Il est juste dans la continuité Comment Sarkozy a rendu possible la dérive raciste à droite 27 Mars 2010 Par Carine Fouteau (Mediapart) Pas sûr que la nomination, par Nicolas Sarkozy, de la juriste Jeannette Bougrab, fille de harkis, à la... CITOYENACTIF.20MINUTES-BLOGS.FR

    Le Front républicain - citizenKhane, "Front Républicain "Accueil : Blogs : Terreur graphique : Vivre en France (Prospective 2020)  10 DÉCEMBRE 2015 (MISE À JOUR : 10 DÉCEMBRE 2015)

    Le barrage à l’extrême droite, c’est dans les luttes sociales et solidaires - Enkolo


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    12 h · 
     
     
    Photo de Laurent Guignon.

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    C'est normal, les riches c'est fait pour être très riches et pauvres très pauvres !

    Les tenants de la théorie du « ruissellement » ou « trickle down », selon laquelle les revenus des plus riches contribueraient à la croissance, ont du souci à se faire : des économistes du Fonds monétaireinternational (FMI) contestent ouvertement cette approche. Dans une étude sur les causes et les conséquences des inégalités, présentée lundi 15 juin, ils établissent au contraire que, plus la fortune des riches s’accroît, moins forte est la croissance.

     

    Lorsque la part de gâteau des 20 % les plus aisés augmente de 1 %, le produit intérieur brut (PIB) progresse moins (– 0,08 point) dans les cinq ans qui suivent. Autrement dit, les avantages des plus riches ne ruissellent pas vers le bas, contrairement aux convictions des économistes néolibéraux qui défendirent les politiques de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan et les baisses d’impôt pour les hauts et très hauts revenus.

     

    En revanche, une augmentation de même importance (+ 1 %) de la part des revenus détenue par les 20 % les plus pauvres est associée à une croissance plus forte de 0,38 point.

     

    Les idées développées dans le monde :

     

    Réduire les inégalités pour soutenir la croissance

     

    Cette corrélation positive vaut aussi pour la classe moyenne

     

    Lire aussi : On n’en a pas fini avec les inégalités

    1 % de la population mondiale détient la moitié de la richesse

    L’assouplissement du marché du travail favorise les inégalités

     

    Pour réduire les inégalités, les experts du FMI recommandent dans les pays émergents et en développement de donner aux plus pauvres accès aux services financiers. Dans les pays avancés, l’accent doit être mis sur le développement du capital humain et des compétences et sur une politique fiscale plus redistributive, par le biais des impôts sur la fortune et la propriété, ainsi que sur une fiscalité des revenus plus progressive. 

    un lien.Plus les riches sont riches et moins la croissance est forte Un document de travail du Fonds monétaire international (FMI) conteste la théorie libérale du « ruissellement », selon laquelle l’enrichissement des plus riches...

    Claire Guélaud 
    Journaliste au Monde

    LEMONDE.FR

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    On n'en a pas fini avec les inégalités _ L'Indigné Révolté


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