• "Quelles seraient les raisons principales de la naissance et, surtout, des succès du fascisme ?

    n

     

    Nikola Balon à 
    4 h · 
     
     
    Photo de Nikola Balon.
    Les anarchistes, pas 1 sur 100 et pourtant ils existent !!

     

     

    Devenir fasciste, avec la confusion, c’est possible !...

     

     

     

    Le journaliste antifasciste Yannis Youlountas décrit avec humour et par étape le processus qui amène certainEs à se jeter dans les bras de l'extrême droite, à confondre lutte sociale et posture, pensant ainsi s'opposer au "système" alors…
    LAHORDE.SAMIZDAT.NET
     

    Marine LePen Nord pas de Calais en tête avec + de 40% des voix.
    Marion Maréchal - LePen en PACA en tête avec 42% des voix.
    Faudra pas venir pleurer dans 6mois, le fascisme n'apportera rien de bon, vous pourrez dire adieu à la liberté. Après s'en être prit aux migrants, aux sdf, aux chômeurs, aux étrangers ( tout ce qui est pas assez blanc et pas assez Français pour elles .... ) et à la classe ouvrière ce sera autour de tous ceux qui sont pas assez riches pour elles, de tous ceux qui ne pensent pas comme elles, .... et très vite vous verrez le piège du fascisme se refermer sur vous et vous viendrez pleurer .....

     
    Photo de Nikola Balon.
     

    contre le nationalisme et toutes les différentes formes de fascismes:
    .......................................

    "Quelles seraient les raisons principales de la naissance et, surtout, des succès du fascisme ?

    Pour ma part, j’en conçois trois, que je considère, dans leur ensemble, comme raisons fondamentales de son triomphe.

    1. Raison économique. Elle est assez nette et généralement bien comprise. En quelques mots la voici : le capitalisme privé (dont la base économique est la libre concurrence des appétits pour le maximum de profits, et dont l’expression politique est la démocratie bourgeoise) est en pleine décomposition, en pleine faillite. Violemment attaqué par tous ses ennemis, de plus en plus nombreux, il s’écroule dans la boue, dans le crime, dans l’impuissance. Les guerres, la crise, les armées de chômeurs, la misère des masses, face à l’abondance des richesses matérielles et à la possibilité illimitée de les augmenter encore, démontrent cette impuissance du capitalisme privé à résoudre les problèmes économiques de l’époque.

    D’une façon de plus en plus générale, on est, aujourd’hui, conscient de son agonie, de sa mort imminente. Alors instinctivement ou sciemment, on pense à lui substituer un capitalisme nouveau modèle, dans l’espoir que ce dernier pourra « sauver le monde ». On pense - une fois de plus dans l’histoire humaine - à la haute mission d’un Etat fort, tout-puissant, à base dictatoriale. On pense à un capitalisme d’Etat, dirigé par une dictature « au-dessus des intérêts privés ». Telle est la nouvelle orientation du capitalisme qui alimente le mouvement fasciste économiquement.

    2. Raison sociale. Elle est aussi très nette et, généralement, bien comprise. La faillite du capitalisme privé, avec toutes ses conséquences effroyables, crée une situation nettement révolutionnaire. Les masses, de plus en plus malheureuses, s’agitent. Les courants révolutionnaires gagnent du terrain. Les travailleurs organisés se préparent, de plus en plus activement, à combattre le système qui les écrase au profit de bandes de malfaiteurs. La classe ouvrière, librement et combativement organisée (politiquement, syndicalement, idéologiquement) devient de plus en plus gênante, de plus en plus menaçante pour les classes possédantes.

    Ces dernières se rendent compte de leur situation précaire. Elles ont peur. Alors, instinctivement ou sciemment, elles cherchent le salut. Elles s’efforcent de maintenir, à tout prix, leur situation privilégiée, basée sur l’exploitation des masses laborieuses. Il importe surtout que ces dernières restent un troupeau exploité, salarié, tondu par les maîtres.

    S’il est impossible de maintenir le mode d’exploitation actuel, il faudra changer le mode (ce qui n’est pas grave), pourvu que le fond reste. Les maîtres d’aujourd’hui pourront rester tels s’ils acceptent de devenir membres d’un vaste appareil dirigeant, économique, social et politique, essentiellement étatiste. Or, pour réaliser cette nouvelle structure sociale, il faut disposer, avant tout, d’un Etat omnipotent, mené par un homme fort, un homme à poigne, un dictateur, un Mussolini, un Hitler ! Telle est la nouvelle orientation du capitalisme qui alimente le fascisme socialement.

    3. Raison psychologique (ou idéologique). La raison fondamentale des succès fascistes et de l’impuissance des forces émancipatrices est, à mon avis, l’idée néfaste de la dictature.

    Je dirai même plus. Il existe une idée répandue à un tel point qu’elle est devenue presque un axiome. Des millions et des millions d’hommes s’étonneraient, aujourd’hui encore, si on la mettait en doute. Mieux encore : bon nombre d’anarchistes et de syndicalistes ne la tiendraient pas, eux non plus, pour suspecte. Pour ma part, je la considère comme foncièrement fausse. Or, toute idée fausse acceptée comme juste est un grand danger pour la cause qu’elle touche.

    L’idée en question est celle-ci : pour gagner dans la lutte et conquérir leur émancipation, les masses travailleuses doivent être guidées, conduites par une « élite », par une « minorité éclairée », par des hommes « conscients » et supérieurs au niveau de cette masse.

    Qu’une pareille théorie - qui, pour moi, n’est qu’une expression adoucie de l’idée de dictature car, en fait, elle enlève aux masses toute liberté d’action et d’initiative -, qu’une pareille théorie soit préconisée par des exploiteurs, rien d’étonnant. Pour être exploitées, les masses doivent être menées et soumises comme un troupeau. Mais qu’une telle idée soit ancrée dans l’esprit de ceux qui se prétendent émancipateurs et révolutionnaires, c’est un des phénomènes les plus étranges de l’histoire. Car - ceci me paraît évident - pour ne plus être exploitées, les masses ne doivent plus être menées.

    Tout au contraire : les masses travailleuses arriveront à se débarrasser de toute exploitation seulement lorsqu’elles auront trouver le moyen de se débarrasser de toute tutelle, d’agir par elles-mêmes, de leur propre initiative, pour leurs propres intérêts, à l’aide et au sein de leurs propres et véritables organismes de classe : syndicats, coopératives, etc., fédérés entre eux.""

    Voline

    n

    Déchéance de nationalité : Quand le gouvernement s’installe sur le terrain de la droite extrême

    Contre toute attente, et contre toute l’histoire et les valeurs des républicains de gauche, le gouvernement a décidé de permettre la déchéance de nationalité…
    HUMANITE.FR
     

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :